Toute la pourpre des Césars, tout l'encens des renommées, tout le char des plaisirs, tout le cliquetis des joies ne valent pas une conscience pure.
Une conscience sans scandale est une conscience aliénée.
Le calme de la conscience n'est comparable à aucun autre calme : le ciel s'y reflète.
Les femmes, pour concilier leur conscience avec leur plaisir, ne se donnent pas, mais se laissent prendre.
Ce n'est jamais la conscience qui nous égare ; c'est l'amour-propre, quand il prend sa place.
La conscience est l'unique miroir qui ne trompe ni ne flatte jamais. Je défie tous les flatteurs du monde de faire croire à un tyran qu'il est aimé, à un poltron qu'il est brave, à un sot qu'il est habile, à un ignorant qu'il sait, à une vieille qu'elle est jeune. Ils chercheront à faire illusion aux autres et peut-être à eux-mêmes ; mais au fond ils sauront toujours parfaitement à quoi s'en tenir.
Après tant de malheurs, que me reste-t-il ? — Moi, ta conscience, qui veille sur toi.
Pourquoi craint-on sa conscience ? Parce que c'est un créancier.
Les rires sont les frères de la bonne conscience.
L'orgueil, c'est la conscience exaltée par l'idée du Moi.
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge.
La conscience, c'est notre propre jugement ; l'honneur c'est le jugement des autres. Pour Robinson Crusoé il n'y avait plus d'honneur, il y avait encore une conscience.
La conscience est un roquet qui n'empêche point de passer, mais qu'on ne peut empêcher d'aboyer.
Quoiqu'invisibles, il est toujours deux témoins qui nous regardent : Dieu et la conscience.
Il faut obéir aux lois de la conscience, quelque préjudiciables qu'elles soient à nos intérêts ou à ceux des personnes qui nous sont chères ; c'est le principe même de l'inaltérable et inattaquable souveraineté du droit.
La conscience est le tribunal de la pensée, c'est le juge intérieur qui prononce sur la moralité des actes ; témoin inévitable de tout ce qui se passe en nous, elle est la voix dénonciatrice de nos secrets penchants.
La conscience est cette faculté qu'à l'homme de contempler ce qui se passe en lui, d'assister à sa propre existence, d'être pour ainsi dire spectateur de lui-même. Quels que soient les faits qui s'accomplissent dans l'homme, c'est par le fait de conscience qu'ils se révèlent à lui. La conscience atteste la liberté, comme la sensation, comme la pensée ; l'homme se voit, se sait libre, comme il se voit, comme il se sait sentant, réfléchissant, jugeant.
La conscience est l'unique miroir qui ne flatte et ne trompe personne.
Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'État te le demande.
Les consciences qui ont beaucoup roulé perdent en roulant leurs angles, leur raideur et leur virginité.
Fouiller dans les consciences, ça regarde les prêtres et les magistrats.
La conscience, la réputation, la santé et la bourse sont les victimes qu'on sacrifie à la volupté.
Il n'est point de conscience parfaitement pure comme il n'est pas de ciel toujours et complétement azuré.
La conscience n'a pas d'amie plus sûre et de plus dangereuse ennemie que l'habitude.
L'idée de grandeur n'a jamais rassuré la conscience des imbéciles.
Être une conscience, c'est s'éclater vers le monde.
Il est bon de sentir le poids de sa conscience mais il ne faut pas s'en laisser écraser.
La conscience est pour le juste la voix de Dieu même, ainsi l'ont décidé les sages.
La conscience est le jugement de l'âme.
L'esprit peut s'étendre sans que la conscience devienne plus large.
Les dévots passent leur temps à faire l'inventaire de leur conscience et à dresser le bilan de leur vie.
La conscience a cet avantage qu'elle nous récompense même des sacrifices inutiles, tandis que les hommes ne nous savent gré que des réalités.
La conscience ne s'accommode pas facilement de la notion de liberté. Rien qui nous empêtre davantage, aussitôt qu'elle est engagée. N'en pas avoir est à peu près le seul moyen d'être libre, ou la faire taire avant même qu'elle ait parlé.
La conscience est un juge et un punisseur inévitable.
La santé de l'âme vient du repos de la conscience.
Je hais les consciences qui filtrent le moucheron et qui avalent le chameau.
La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir.
Les déconvenues réveillent quelquefois la conscience.
Quand la conscience d'un homme est en paix, quand il est content, quand il est heureux, c'est une étrange chose que le bonheur d’une telle conscience !
Les consciences apprennent à la longue à respecter les consciences.
Quand on a une conscience, on s'en sert pour porter des jugements.
L'altruisme bien entendu nous commande de sacrifier quelquefois notre conscience à la conscience d'autrui.
Certaines consciences sont bonnes personnes, d'un caractère facile ; elles ne courent pas après les aventures, mais quand les aventures viennent les chercher, elles se laissent faire sans qu'il soit besoin de leur mettre le pistolet sur la gorge.
On a tort d'estimer plus l'approbation de qui que ce soit que celle de sa propre conscience.
Il y a des directeurs de conscience trop complaisants.
La conscience est une loi aussi incorruptible que sévère, et qu'il n'est pas possible de rompre, ni d'affaiblir. Ses reproches sont plus terribles que le mal que nous faisons. Elle épouvante les scélérats, et si elle ne peut les rendre plus sages, elle les rend plus malheureux.
La conscience est un juge d'autant plus impitoyable qu'on a méprisé ses conseils, d'autant plus éclairé qu'il connait le fond de nos âmes, d'autant plus sûr qu'il ne prononce jamais que sur des preuves incontestables, et aussi évidentes pour nous-mêmes que pour lui.
Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, tout en vous mordant.
La conscience juge sévèrement nos pensées et nos actes les plus secrets.
La conscience est le meilleur livre de morale, et celui que l'on consulte le moins.
La conscience n'est pas la lumière qui éclaire l'esprit et le monde, mais c'est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l'incertitude, l'horizon.
Une conscience trop fine est plutôt un mal qu'un bien, et nuit à la santé de l'âme.
La conscience est pour le juste la voix de Dieu même.
Quiconque achète une conscience a déjà vendu la sienne.
Nous avons beau corrompre notre conscience, elle nous absout tout haut et nous condamne tout bas.
L'homme est habile à feuilleter et à commenter le dictionnaire des cas de conscience.
La « conscience tranquille », certes, mais, si elle est vraiment conscience, peut-elle être tranquille ?
Quand on a la conscience tranquille, on se sent bien dans sa peau.
L'homme est emprisonné par sa conscience.
Une mauvaise conscience peut rendre la vie intéressante.
La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
La conscience est en nous la voix de Dieu même.
Avoir la conscience tranquille, une façon comme une autre de déguiser son inconscience.
Mon inconscient connaît mieux la conscience du psychologue que sa conscience ne connaît mon inconscient.
Les morsures de la conscience sont les motions sadiques du christianisme.
La conscience du juste doit être crue sur parole.
Une conscience pure est la source unique des vrais plaisirs.
Il faut vivre selon sa conscience à condition de ne pas chercher à se l'expliquer trop.
À défaut de science, on juge selon sa conscience ; on ne trompe personne, mais l'on se trompe.
La liberté de la conscience est un droit que tous les hommes ont reçu de la nature avec la vie.
Si la conscience des mourants calomnie leur vie, la jeunesse des vivants l'embellit.
Pour garder sa conscience pure, mettez-la au-dessus de celles de tous les autres.
On ne peut pas vivre de la conscience d'autrui.
La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.
La conscience est la lumière de la morale.
Qui mauvaise conscience a, nuit et jour ne dort pas?