Aimer est plus qu'être aimé.
Après le malheur de n'être pas aimé, je n'en connais pas de plus grand que d'aimer.
Est-on vraiment obligé d'aimer ceux qu'on admire ?
Aimer ou écrire c'est même chose. C'est toujours se soumettre à la claire nudité d'un silence. C'est toujours s'effacer.
Ne pas aimer, ce n'est pas vivre ; n'aimer que modérément, c'est languir plutôt que vivre.
Aimer, c'est être doublement, car c'est comprendre et rendre. Ainsi deux êtres qui s'aiment en valent trois ; et c'est peut-être pourquoi ils deviennent trois. La génération est ainsi le symbole visible de ce miracle de l'amour, qui fait que 1 + 1 = 3.
Qui m'aime me prend comme je suis, et qui ne m'aime pas, qu'il aille voir ailleurs si j'y suis.
Ne plus aimer, c'est ne pas aimer en sachant pourquoi.
Il n'y a que les femmes qui sachent aimer, les hommes n'y entendent rien.
La punition de ceux qui ont trop aimé les femmes, c'est de les aimer toujours.
Aimer exige que l'on soit libre : il ne peut y avoir d'amour, là où il n'y a pas de liberté, et la liberté ne nous est donnée que pour cela : aimer !
Être aimé et aimer, vivre pleinement cette vie cœur contre cœur, la vie se passe ainsi à espérer.
On aime parce qu'on aime, et il n'y a aucune raison pour aimer.
L'être aimé croit m'enivrer de son amour, c'est mon amour pour lui qui seul m'enivre.
L'amour doit éclairer nos jours à leur déclin, comme il enflammait notre aurore : Si vous n'aimâtes jamais, aimez, aimez demain ; Si vous avez aimé, demain aimez encore.
Aimer, penser, créer, vaincre, grandir, épanouir son être, dilater son âme, dépenser noblement sa vie, mettre à profit ses jours, laisser de soi un souvenir chéri, respecté ou béni, se poser dans une œuvre (un livre et un fils) qui témoigne qu'on a passé sur la terre, qu'on a eu son heure, qu'on a payé son tribut à Dieu, et obéi à la grande loi universelle, voilà ce qui me paraît enviable et beau !
Quand on n'aime plus trop, on n'aime plus assez.
Mieux vaut aimer en Enfer que d'être sans amour dans le Paradis.
Il n'est pas donné à toutes d'aimer vraiment, pleinement.
N'aimer personne c'est n'être aimé de personne.
Les hommes se prennent par les bienfaits, qui gagnent les ennemis, et attachent les amis. C'est surtout à l'égard de ceux-ci qu'on doit être bienfaisant. Aimer quelqu'un, c'est lui vouloir du bien : un amour stérile n'est pas un véritable amour.
Quand j'aime, je crois ; j'ai eu tort quelquefois, mais c'est égal, ma nature est ainsi.
Aimer quelqu'un, c'est lui tenir la tête sur la cuvette quand il vomit et n'en être pas dégoûté.
Être aimé sans séduire est un des beaux destins de l'homme.
Le vrai motif pour aimer les autres, c'est l'amour que Dieu a pour eux tous.
On n'aime pas parce qu'on est amoureux, mais on est amoureux parce qu'on aime.
On ne se résigne jamais vraiment à ne pas être aimé.
Ne te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes encore.
Celui qu'on aime a tout droit contre vous, même de ne plus vous aimer.
L'on peut aimer plus d'une fois, mais non pas la même personne.
Aimer ce n'est pas renoncer à sa liberté, c'est lui donner un sens.
Aimer n'est pas un projet ; c'est l'instant qui nous éclaire.
Qui ne sait pas trembler ne sait pas aimer.
Qu'est-ce que nous sommes, si nous ne sommes pas de même force à nous aimer ?
On n'est jamais l'égal de ceux qu'on aime.
Aimer, c'est garder un coeur tout neuf, même quand il est usé.
Dire qu'il y a des crétins qui pensent qu'on est sur la terre pour autre chose que pour aimer !
Il y a, dans toutes les femmes comme dans toutes les fleurs, quelque chose de la femme et de la fleur qu'on aime.
Aimer beaucoup, comme c'est aimer peu ! On aime, rien de plus et rien de moins.
Quand on aime quelqu'un, c'est effrayant comme on pense peu aux autres.
Aimer, aimer ! pouvoir aimer ! c'est toute la santé, c'est tout vouloir et tout pouvoir !
Nous aimons toujours pour un motif quelconque, mais nous détestons sans savoir pourquoi.
Dans le bruit des pas de l'être aimé, il y a de son âme, il y a de sa voix.
Pour compromettre une femme, il ne suffit pas de l'aimer, il faut lui plaire.
Quand on ne sait pas craindre on ne sait pas aimer.
Il ne faut qu'un moment pour s'aimer à la folie. D'un coup d'œil on aperçoit dans sa maîtresse tout ce qu'elle vaut, et l'amour extrême suit toujours une aussi profonde connaissance : en un mot, c'est la sottise des amants qui cause la lenteur de l'amour.
Aimer est peu de chose si l'amour n'est que persécutant.
Si l'on aimait assez ceux qu'on aime, on les empêcherait de mourir.
Aimer, c'est une grande affaire ; il faut avoir du courage pour aimer.
Qui n'a jamais été sur le point de tout sacrifier à son amour n'a jamais aimé.
Il est facile d'être aimé ; il est difficile d'aimer.
Il faut aimer beaucoup pour croire que l'on n'aime pas assez.
On ne sait jamais comment on a commencé à aimer, mais on sait bientôt pourquoi l'on aime, et si on ne le sait, on ne tarde guère à ne plus aimer.
Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant : on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.
Certes, le mot je t'aime reste un souvenir délicieux, mais je vous aime tient une tout autre place dans l'histoire de nos émotions.
Aimer ses semblables, c'est l'unique recette contre le vide, l'inquiétude et l'ennui, c'est l'antidote des passions dévorantes.
Les femmes qui disent aimer, qui souvent croient aimer le plus, dansent, valsent, coquettent avec d'autres hommes, se parent pour le monde, et y vont chercher leur moisson de regards convoiteurs.
Aime qui t'aime, serait-ce un chien?