La négligence, crime dans la vie publique, est aussi un crime en amitié.
En aidant le coupable à tomber dans l'abîme, le flatteur complaisant commet un double crime.
Le plus grands des crimes est de rendre la mal pour le bien.
Un attentat est à la fois un crime et une faute.
Pour la philosophie le crime est une erreur ; pour la religion l'erreur est un crime.
En vertu quelquefois l'erreur change le crime.
La fortune fait passer les crimes des gens heureux pour des bagatelles, et les bagatelles des malheureux pour des crimes.
Les crimes purement moraux et qui ne laissent aucune prise à la justice humaine sont les plus infâmes et les plus odieux… Dieu les punit souvent ici-bas. — Là gît la raison des épouvantables malheurs qui nous paraissent inexplicables.
Les crimes commis par quelques-uns ne doivent pas rejaillir sur l'ensemble d'une communauté.
Il en est des crimes comme des boissons amères que l'habitude seule rend supportables.
Le glaive de la loi est souvent trop court pour atteindre le crime, mais rien ne saurait échapper à la religion : c'est en même temps l'arme la plus sûre et celle qui porte le plus loin.
Le crime est odieux, même au criminel.
Le crime est un torrent dont la course est rapide.
Qui est incapable de commettre un crime n'en soupçonne pas facilement les autres.
Personne ne s'engage innocemment dans la voie du crime.
Le crime flétrit l'âme, et ne conduit qu'au crime.
Le crime, une simple erreur d'aiguillage, du plan de l'imagination vers celui de l'action. Souvent une affreuse défaillance mentale qui plonge le criminel dans un complet état d'isolement. Et la société condamne un homme, non pas parce qu'il est un misérable, mais parce qu'il a oublié qu'il était un être social.
La plus forte punition du crime est dans la conscience.
Tel crime en ce monde est moins puni que la faute la plus légère, et il suffit aujourd'hui d'une défaillance ou d'un emportement pour attirer sur une noble tête une irrémédiable disgrâce.
La nature nous a donné l'amitié pour compagne à la vertu, et non pour complice au crime.
Il est des crimes que la passion n'excuse pas, et que le pardon ne peut atteindre.
Un crime est toujours puni, si ce n'est tôt... c'est tard.
L'homme n'a commencé à rougir que lorsqu'il a senti qu'il était coupable. Les remords sont le fruit de la connaissance du crime.
L'avidité produit plus de crimes que le désintéressement ne fait naître de vertus.
La plupart des scélérats sont plus habiles à commettre des crimes qu'à les cacher.
Un crime impuni ne manque guère d'être suivi d'un autre crime.
Qui respire le crime aisément le soupçonne.
Le premier sentiment d'un honnête homme qu'on accuse d'un crime doit être une certaine honte qui le gêne ; il est confus d'avoir à se justifier ; il voit avec terreur l'incertitude des jugements humains, et il serait absurde de prendre son embarras pour un aveu des faits sur lesquels on l'interroge.
La peine poursuit le crime comme l'ombre suit le corps.
L'audace est le propre du crime, le calme est celui de l'innocence.
Les crimes sont en raison de la pureté des consciences.
Un premier crime présente toujours un sentier plus facile pour arriver à de plus grands forfaits.
Les crimes et les séditions qui troublent les cités brillantes sont inconnus dans les champs.
L'auteur du crime est celui qui en profite.
Le crime heureux usurpe le nom de vertu.
Le crime ne visite pas les chaumières ; on y trouve sur une table étroite des mets innocents. Dans l'or on boit le poison.
La leçon du crime tourne souvent contre celui qui l'a donnée.
Les bons finissent par trouver le prix de leur vertu, et les méchants la juste peine de leurs crimes.
Il y a entre le crime et l'innocence que l'épaisseur d'une feuille de papier timbré.
Le crime est toujours crime ; et jamais la beauté n'a pu servir de voile à sa difformité.
Tout transaction avec le crime devient un crime.
Un crime conduit à un autre crime.
Couvrir une faute par un crime, c'est faire un trou pour enlever une tache.
Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme.
Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes.
Qui prévient les besoins prévient aussi les crimes.
La tromperie dans l'amitié est un crime impardonnable.
La vie ordinaire est la moyenne de tous nos crimes possibles.
L'autorité doit punir le crime : elle le doit aux méchants plus encore qu'aux bons, parce qu'elle doit la justice avant la vengeance.
Celui-là fait le crime à qui le crime sert.
On ne vient aux grands crimes que par degrés.
Toute personne honnête doit avoir soin d'éloigner de soi, non seulement le crime, mais même jusqu'au moindre sujet d'en être soupçonné.
Tout crime n'est pas suffisamment racheté par la mort.
Le bonheur des méchants est un crime des dieux.
La justice humaine a toujours été impuissante à atteindre le crime haut placé ; il a mille facilités pour se soustraire aux châtiments.
Le crime est le plus grand malheur qu'on puisse éprouver, car outre la crainte d'une sanction pénale toujours suspendue sur sa tête, il est intérieurement déchiré par le supplice inévitable des remords.
Le ridicule cesse où commence le crime.
— Ton père et moi tu nous feras mourir de chagrin. — Tant mieux, comme ça on retrouvera pas l'arme du crime.
L'inceste est un véritable crime.
Le premier châtiment du crime est de l'avoir commis?