La vie est trop courte pour la perdre en des études superflues ; si l'on ne se dépêche d'apprendre on se trouve vieux sans avoir rien su.
L'étude cause bien moins de peine à la jeunesse que l'ignorance de regrets à l'âge mûr.
On voit ce que la science et l'étude enlèveraient à l'esprit féminin mieux qu'on ne voit ce qu'elles pourraient y ajouter.
Dans les études ardues, comme dans les pays de montagnes, le chemin le plus long se trouve ordinairement être le plus court.
Il n'y a guère que du vide dans les choses de ce monde, mais il y en a moins dans l'étude qu'ailleurs. L'étude est une grande ressource dans tous les temps, et elle nourrit l'âme jusqu'au dernier moment.
Dans l'étude, ce qu'on a compris reste, et ce qu'on a appris s'oublie avec une singulière facilité.
Dans tout homme ou tout événement ne voir qu'un sujet d'étude, c'est l'unique moyen de rester indépendant et impassible.
L'étude a des embrassements divins ; ses amants s'abreuvent dans ses bras pudiques de voluptés inconnues aux autres hommes.
L'étude est un assez bon spécifique contre l'ennui, cet hôte incommode qui s'enracine si vite en nous pour y faire le vide et paralyser nos autres facultés. Quand le travail intellectuel n'aurait que ce seul bon côté, c'est déjà quelque chose.
L'idée philosophique, la généralisation dans les œuvres de l'intelligence, est le cachet des grandes époques ; l'étude des détails, la spécialisation, est celui des petites époques.
L'étude est si maternellement bonne qu'il y a peut-être crime à lui demander des récompenses autres que les pures et douces joies dont elle nourrit ses enfants.
Heureux celui qui passe sa jeunesse dans l'étude de la sagesse, dans l'application aux leçons qu'elle donne, et dans la pratique de la vertu. Car il conservera immanquablement dans sa vieillesse plusieurs agréments de sa jeunesse.
La variété des études imposées à l'esprit de nos enfants fait songer à ce tournoiement rapide des couleurs du prisme, qui ne laisse dans l'œil que la sensation du blanc.
Dites à un vieux savant courbé sous le faix de l'élude, qu'il a un faux air d'officier de cavalerie en retraite : vous le verrez redresser sa taille avec un sourire d'intime satisfaction.
Je serais curieux de savoir ce que l'étude de dix ratures apprend à un critique sur le processus de la création. On sent ou on ne sent pas ces choses-là.
L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé.
L'étude est à l'esprit ce que la gymnastique est au corps.
Le Ciel donne la faculté d'apprendre ; l'étude et l'application donnent la science.
Donnez beaucoup d'étendue à vos études, et portez-y une volonté ferme et constante.
Qui emploie à jouer le temps destiné à l'étude doit employer à l'étude le temps où il devait jouer.
Il n'y a que deux choses que nous ne puissions acquérir par le travail et l'étude : dans la vie, c'est la délicatesse de conscience, et dans l'art, c'est le goût.
Ceux qu'une constante oisiveté crétinise à fond s'étonnent toujours de ce que les autres peuvent faire avec de l'étude, du goût, de la réflexion et du travail.
L'étude est la seconde consolation, l'amitié est la première.
Il n'est point dans l'esprit de vice ou défaut qu'on ne puisse corriger par des études appropriées.
L'étude et le travail me consolent de beaucoup de privations.
L'étude est la nourriture des jeunes gens et la consolation des vieillards.
L'étude réunit tous ces avantages qu'elle distrait des peines, adoucit les souffrances, diminue les besoins, console des pertes, en même temps qu'elle augmente les jouissances de l'amour-propre.
Une demi-heure d'application vigoureuse fait plus d'effet qu'une journée d'études languissantes.
La première étude de l'homme c'est l'homme même. À quoi lui servent les plus belles connaissances, s'il ne connaît ni lui ni ses semblables.
On ne fait pas boire les étudiants qui n'ont pas soif d'apprendre.
On cherche plus, dans ses études, à remplir sa tête pour discourir et pour paraître dans le monde, qu'à éclairer et cultiver son esprit pour bien juger des choses.
Il n'y a que l'étude, les connaissances, les réflexions, qui élèvent les hommes.
Si l'on faisait une étude sérieuse sur le caractère de la plupart des hommes et des femmes, on remarquerait aisément que les personnes qui s'admirent avec le plus de facilité, sont celles qui sont le moins affectées des sentiments qu'on leur suppose.
Nous n'avons point d'étude plus essentielle et plus salutaire que celle de nous-mêmes ; c'est ce qui nous est personnellement propre, et non ce qui nous est étranger que nous devons nous appliquer à connaître ; il faut nous instruire de nos défauts pour les réformer, et des dons que la nature a mis en nous pour en régler l'usage, l'objet et la fin.
Avez-vous remarqué qu'on n'est autorisé à se pencher sur les plus basses turpitudes humaines qu'après avoir effectué les plus hautes études de médecine et de droit ?
La société est ennuyeuse, on se retourne vers l'étude lorsqu'on l'a quittée pour le monde.
Si l'étude te manque, apprends la patience ; renonce, attends, adore, obéis, soumets-toi : La patience, ami, dépasse la science ; ne pouvant plus offrir ton œuvre, offre ta foi.
Ne prenons pas l'étude pour un refuge quand il s'agit d'un tremplin.
Trop de travail fait prendre l'élude en aversion.
Il y a dans l'ardeur de l'étude des joies idéales faites pour les nobles âmes.
L'étude est le plus sûr contre-poison du chagrin, et que ce contre-poison là est toujours à notre portée. En effet, il restera toujours à l'homme le plus dénué de tout moyen de s'instruire, la ressource de s'étudier lui-même, et d'étudier l'homme en soi : le champ est immense ; en vain dirait-on qu'il a été moissonné par bien d'autres ; ils ne nous ont pas ôté le droit d'y moissonner aussi.
Il n'est pas de satiété dans l'étude.
Que chacun choisisse le genre d'étude qui convient le plus à son talent.
La philosophie est l'étude de la vertu.
Le mérite modeste vient du savoir, et le savoir de l'étude.
Où s'enferme l'étude, on en voit sortir le savoir.
Un travail opiniâtre ne donne pas le génie, il ne fait que le développer où il existe ; mais l'étude est utile à quelque chose, c'est à faire apprécier le génie.
C'est à force d'études et de travaux que l'homme réussit à distinguer qu'il a une âme différente de son corps ; et c'est à force de génie, la meilleure partie de lui-même, qu'il devient immortel par ses ouvrages.
L'erreur se présente d'abord à l'homme : ce n'est qu'à force d'études et de raisonnements qu'il vient à bout de découvrir la vérité.
Les études sans ordre et les méditations confuses obscurcissent et aveuglent l'esprit.
Le flambeau de l'étude éclaire la raison.
Une étude approfondie de l'humanité la fait juger avec plus d'indulgence.
La prudence, l'étude et les réflexions, élèvent un cœur noble aux grandes actions.
Malgré toutes nos études et toutes nos sciences, il y a des choses que nous ne saurons jamais.
Ce qui porte les hommes à l'étude de toutes choses, ce n'est pas, en général, le simple désir de savoir, de se former des opinions justes ou de découvrir du nouveau, mais c'est de publier ses propres opinions et de les faire admirer. Peu importe de posséder la science, ce qu'on veut avant tout, c'est la faire briller.
Le plus grand bonheur de l'étude consiste à trouver les raisons soi-même.
Le but des études doit être de diriger l'esprit de manière à ce qu'il porte des jugements solides et vrais.
Il faut beaucoup d'étude pour saisir un individu.
Au moral comme au physique, la sagesse vient avec l'étude.
L'amour de l'humanité, sans l'amour de l'étude, a pour défaut l'ignorance ou la stupidité.
Qui se livre à l'étude de la sagesse a en vue les émoluments qu'il en peut retirer.
C'est un avantage inappréciable pour les étrangers que de commencer aujourd'hui seulement l'étude sérieuse de notre littérature ; car ils sautent par-dessus les crises du développement, dans lesquelles nous avons dû passer presque tout le siècle ; et cette étude, faite avec succès, ne peut que contribuer heureusement à leur culture.
Dans toutes tes études, tâche de réunir le discernement calme à la pénétration, la patience de l'analyse à la force de la synthèse, et avant tout, la volonté de ne pas te laisser abattre par les obstacles, à celle de ne pas tirer vanité de tes triomphes ; en un mot, aie la volonté de t'éclairer avec du courage, mais sans hauteur.
L'étude féconde les talents donnés par la nature, mais c'est la conversation qui les met en œuvre, qui les polit, qui les épure.
L'étude est la plus solide nourriture de l'esprit, c'est la source de ses plus belles lumières.
L'art cache l'étude sous l'apparence du naturel.
Le mouvement et l'action sont le partage du premier âge de l'homme : ce temps est pour lui la saison du travail et de l'étude.
La volupté est un sujet d'étude qui brûle toujours ceux qui ne prétendent que l'observer.
L'étude est l'ornement et le lustre d'un homme, elle donne un brillant merveilleux à ses qualités.
L'étude ne saurait faire un habile homme d'un sot, elle suppose certaines dispositions naturelles, comme un fond sur lequel elle puisse travailler, sans quoi elle ne sert qu'à ajouter le ridicule à la sottise.
L'étude est le garde-fou de la jeunesse.
Les études de la jeunesse font la jouissance de la vieillesse.
L'étude est le vrai plaisir du savoir?