Les citations, pensées et mots de célébrités :
Un voluptueux qui tâche de se justifier la faiblesse de ses penchants ne fait point de grâce aux inclinations basses et aux attachements sordides de l'avarice.
On trouve toujours une théorie pour justifier son penchant.
L'amour du sexe est le penchant naturel qui attire un sexe vers l'autre, et forme entre eux une intime relation de corps et d'âme.
La bienfaisance est un doux penchant, une vertu céleste, qui nous porte à obliger nos semblables, à leur rendre service, à leur faire du bien. Rien n'approche plus un mortel de la divinité que d'être bienfaisant : il est la plus fidèle image de Dieu, qui ne cesse de répandre ses bienfaits sur les hommes.
Un penchant invincible à ne s'occuper que des imperfections d'autrui suppose toujours un esprit médiocre.
Les hommes ont été les mêmes en tout temps ; ils sont agités dans tous les pays par les mêmes passions ; ils ont les mêmes penchants, les mêmes faiblesses : ils ne diffèrent entre eux que par les ridicules.
Celui qui résiste à son penchant, et qui le combat dès l'origine, est toujours assuré de le vaincre.
Qui n'aurait pas à combattre contre ses penchants serait innocent plutôt que vertueux.
L'homme aime avec plus de force et de constance les êtres supérieurs à lui que ceux qui lui sont inférieurs, veut-on s'en convaincre ? il suffit de remarquer non seulement le penchant que les libertins ont pour les femmes vertueuses, mais encore par analogie, le goût qui fait préférer aux singes nos femmes à leurs femelles. Le chien est également plus ami de l'homme que de sa propre espèce, et je m'imaginerais difficilement que le diable fût misanthrope.
Plus de femmes cèdent plutôt au penchant, ou, pour mieux dire, aux besoins de la nature, qu'à l'amour.
Les penchants qui ne peuvent se satisfaire ressemblent aux individus déclassés ; détournés de leurs voies, ils portent le désordre partout où s'égare leur activité maladive.
L'homme est presque toujours le vil jouet des penchants bas qui le tyrannisent.
Recourons souvent à l'amour de notre propre abjection comme à un refuge assuré contre les mouvements continuels qu'excite en nous le penchant malheureux que nous avons pour l'orgueil.
Quand on connaît bien les penchants d'un homme, on peut deviner la route que son caractère le portera à suivre, comme on peut tracer la ligne que suivra un corps sur lequel plusieurs forces agissent de concert, avec des directions et des intensités connues.
Il est plus facile de tirer parti des penchants d'autrui que de lui en donner de nouveaux.
Tenez toujours votre raison derrière votre penchant pour veiller sur lui.
Il n'est point de penchant qui affecte l'âme avec plus de délicatesse que les commencements d'un amour. Ces tendres émotions, cette douce mélancolie, c'est un feu doux qui réchauffe nos veines.
La plupart des penchants nuisibles portent leur punition avec eux.
Toutes les femmes sont portées à la coquetterie, penchant bien naturel, bien excusable chez un sexe qui doit à ses charmes des hommages qu'on ne rend pas toujours au mérite et à la vertu.
Plus on se livre à ses penchants, et plus on en devient le jouet et l'esclave.
Il n'est aucun penchant naturel dont on ne puisse tirer parti pour l'éducation.
Le penchant d'un coeur ne se peut commander.
On n'aime, en définitive, que ses penchants, et non pas ce vers quoi l'on penche.
L'homme a ce penchant à cacher ses véritables sentiments et à en étaler certains autres.
Faire à une femme qui a un penchant pour vous des confidences sur l'amour qu'on a pour une autre femme ou les difficultés que l'on rencontre avec celle-ci est un moyen de séduction éprouvé.
On est libre de suivre ses penchants.
Des penchants de son âme on n'est pas toujours maître.
Nous devons, avant le mariage, un peu mieux nous connaître ; examiner à fond quels sont nos sentiments, et ne pas nous fier aux premiers mouvements : c'est peu qu'à nous unir le penchant nous anime, mais il faut que ce penchant soit fondé sur l'estime.
Il faut avoir peu de penchant à la tristesse pour oser s'égayer sans craindre l'après-gaieté !
Un penchant des Français de toujours croire qu'on plaisante.
Sur les penchants du cœur, c'est en vain qu'on raisonne, ils sont souvent un caprice du sort.
Le penchant au pyrrhonisme ne met point de différence entre le vraisemblable et le vrai.