Les citations souvenirs.

Il y a des êtres chers que l'on n'oublie jamais, des êtres qui savent rappeler notre cœur à leur mémoire. D'agréables souvenirs dont on ne guérit pas. Mais le tort consiste peut-être à vouloir en guérir ; alors que l'on ne saurait être exclusivement aimé de ce que l'on aime.

II faut fortifier la mémoire afin de pouvoir la charger de souvenirs, provisions de la vieillesse.

Jeune, on jette au vent ses souvenirs, sa vie et son argent. Plus tard, on voudrait tout noter, tout recueillir, tout entasser ! On amasse quand il n'est plus temps de jouir.

Ce que les années nous enlèvent en temps elles nous les donnent en souvenirs.

Il n'y a d'immobile dans la vie que les souvenirs ; nous ne sommes sûrs de garder intact que ce que nous avons perdu.

Les souvenirs, ce sont les cheveux blancs du cœur.

Il faut vivre au jour le jour, prendre le temps comme il vient et garder soigneusement pour soi ses petites pensées, ses petits souvenirs, comme une ressource pour les heures de solitude. Aussi quand tu me feras l'honneur de me tenir compagnie, les sujets de conversation ne nous manqueront pas.

On a beau tout essayer pour les oublier, certains souvenirs ne s'effacent jamais.

Ecrire ses mémoires, en vaut-il la peine ? Les chrétiens ont mille fois mieux que le souvenir, ils ont l'espérance, alors à quoi bon ? Les souvenirs sont souvent comme ces personnes qui ne s'accordaient guère lorsqu'elles étaient sous le même toit, mais qui de loin et après s'écrivent.

Qui n'a pas le culte des souvenirs n'a pas une complète délicatesse de cœur.

J'apprends le silence de tous ceux que j'ai perdus, et le reflux de mes souvenirs vers des rives chaque jour plus mouvantes, plus lointaines.

La vie n'est pas un roman ; on a des souvenirs romanesques, des désirs romanesques, et c'est tout.

L'âme a ses cicatrices comme le corps. À certains souvenirs, elles saignent.

Les souvenirs d'enfance prennent, peu à peu, en vieillissant, le caractère de l'idéal.

Le propre de la vieillesse est de s'attacher aux plus minutieux souvenirs du passé.

Cinquante ans, c'est l'âge où l'on part à la recherche du temps perdu. Les souvenirs sont suffisamment déformés pour servir de matière à une œuvre d'art, et l'on a soi-même assez de maturité dans le talent pour les faire revivre.

La vie à venir pourrait n'être que la mémoire de la vie présente, elle se composerait de souvenirs délicieux ou d'amers repentirs.

La vie, l'histoire, le temps ne sont rien d'autre qu'une machine à fabriquer des souvenirs.

Il n'y a pas de projet sans souvenirs, il n'y a pas d'avenir sans passé.

Il y a des souvenirs pénibles qu'il est douloureux de redemander au passé.

La jeunesse est le carnaval des amours, elle y cherche tous les plaisirs de cette saison et se hâte d'en jouir. Le carême en cheveux blancs ne tardera pas à se montrer, et ne la forcera que trop tôt aux bons souvenirs.

On ne fabrique jamais assez de souvenirs pour sa descendance.

Les souvenirs sans espoir ne sont que des regrets.

Dans l'éloignement les beaux souvenirs se magnifient et les mauvais s'estompent.

Certains souvenirs, quand ils commencent à s'éloigner et que le temps les estompe de sa brume, ressemblent à un soleil d'hiver, on peut les contempler fixement sans danger.

Les petits souvenirs s'arrangent fort bien avec les grands, tout ce monde-là fait bon ménage dans le cœur.

Quand nous vieillissons, les souvenirs nous entourent comme les lierres entourent les vieilles maisons.

À défaut des longs souvenirs, nous avons les longues espérances, et ce que nous perdons dans le passé nous le regagnons dans l'avenir. Nous tâtonnons, nous cherchons, nous inventons.

Que les souvenir et l'espérance des baisers de ta petite femme te tiennent chaud.

Les souvenirs ne sont pas des tableaux accrochés une fois pour toutes dans le petit musée de la mémoire mais, pour le bonheur des romanciers, des aliments que l'on digère, qui passent dans le sang et les neurones, qui se transforment en idées, en énergie créatrice.

Il est toujours périlleux pour une jeune personne de souffrir que ses souvenirs s'attachent d'une manière répétée et avec trop de complaisance au même individu.

Les souvenirs multiplient et renouvellent le passé. On n'en recueille point d'agréables et de fructueux, si on ne les a semés.

Arrivé à un certain âge, quand on est vieux, hélas ! on ne vit plus que de souvenirs ; et après le plaisir de parler de ses aventures, il n'y en a pas de plus grand que d'écouter celles des autres.

Les souvenirs sont des amis qui conseillent et qui consolent, ou des bourreaux qui punissent et qui torturent.

Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.

On ne détruit pas les souvenirs avec des baïonnettes.

Les souvenirs ne sont pas jetés pêle-mêle dans la mémoire, il y a des souvenirs qui restent dans la tête, quelques-uns dans le cœur, d'autres dans l'estomac.

La vie n'est pas si peuplée de souvenirs heureux et d'affections anciennes pour qu'on les doive dédaigner.

Rêvé encore aux femmes. Une idée m'a traversé. Vers la fin de la vie, est-ce que les souvenirs des cœurs qui nous ont fait signe se présentent comme une douceur, comme une tristesse ou comme un remords ?

La mémoire ne fournit de souvenirs qu'aux ordres du cœur.

Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.

Il est des souvenirs qui vous gâchent le goût de vos plaisirs.

Il y a des souvenirs qu'on voudrait arracher de son cœur, dût-on arracher son cœur avec eux.

Qu'est-ce que le présent ? Tous nos maux sont des craintes ou des regrets, toutes nos joies, des souvenirs ou des espérances.

L'homme éprouve en son âme quelque chose qui lui fait désirer de laisser après lui des souvenirs de son passage en cette vie.

La jeunesse est pleine d'espérance ; il ne reste à la vieillesse que des souvenirs.

Juste un conseil pour faire la vie belle : Faites-en sorte que vos plus beaux souvenirs soient les plus récents.

Frappé par la maladie d'Alzheimer, le gérant d'un magasin de souvenirs ne savait même plus où déposer son bilan.

Le bonheur ne crée rien que des souvenirs.

Vivre avec ses souvenirs : C'est, en général, une assez lugubre compagnie !

Le sentiment s'alimente surtout de souvenirs, et la tendresse est proportionnelle au nombre des points par lesquels deux âmes n'en font qu'une, et confondent leur vie passée et présente. Plus il y a de points froids, moins il y a d'union.

Jeune, on jette au vent ses souvenirs : à qui voit devant soi l'avenir qu'importe le passé ? Vieux, on veut tout noter, tout conserver, non pour soi qui va finir, mais parce qu'on rêve de laisser, dans le sillage où tout s'efface, une trace de soi.

Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.

Il y a des souvenirs qu'on ne partage pas.

Le vieillard, avec ses souvenirs, ressemble au chêne décrépit de nos bois. Ce chêne ne se décore plus de son propre feuillage, mais il couvre quelquefois sa nudité de plantes étrangères qui ont végété sur ses antiques rameaux.

Plus la rosée du matin demeure suspendue sur les fleurs, et plus le jour doit être beau d'après les règles du temps. Qu'un rayon trop hâtif n'aspire pas la rosée sur les fleurs de l'humanité ! Ô vieillard ! par reconnaissance pour les roses d'automne dont votre enfance couronne vos cheveux blancs, préparez aussi à vos enfants les joies célestes de semblables souvenirs.

Nos souvenirs ce sont des tombes ; là aussi sont nos secrets.

Les bons souvenirs ne doivent pas être éphémères.

Le temps n'est que l'espace entre nos souvenirs.

Les plus rudes épreuves laissent les plus agréables souvenirs.

Je meurs d'une petite fièvre, avec un prénom sur mes lèvres, et quelques souvenirs heureux, quelque part au fond de mes yeux.

Jette la plume, et garde-toi de ranimer des souvenirs éteints.

Certains souvenirs sont comme des amis communs, ils savent faire des réconciliations.

La vieillesse, c'est l'âge du repos, celui des souvenirs.

On est fier des souvenirs dont on drape son passé comme de lambeaux d'or et de pourpre.

J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.