Les citations, pensées et mots de célébrités :
Les imbéciles sont nourris de préjugés.
Tous les préjugés tirent leur origine de l'ignorance ; dans des temps éclairés les mêmes préjugés dominent encore, parce qu'une longue habitude produit les mêmes effets que l'ignorance. Malgré les plus grandes lumières, nous adoptons certains préjugés, parce qu'ils tiennent à la constitution du peuple avec lequel nous vivons, et qu'il serait dangereux de les détruire. C'est la nécessité qui fait que nous imitons le peuple dans nos actions, quand nous le condamnons dans nos écrits. Il faut plusieurs siècles pour renverser l'édifice des préjugés, puisqu'il en existe beaucoup de nos jours qui ont été vivement attaqués par nos pères ; nous en voyons nous-mêmes l'inconséquence, et n'osons malgré cela les abandonner.
Nous devons respecter les préjugés du public jusqu'à un certain point ; nous ne devons pas nous rendre singuliers à ses yeux, et quoique notre conduite soit irréprochable, il ne doit pas nous être indifférent de quel œil il nous regarde.
Les préjugés les plus ridicules servent quelquefois de motif aux actions les plus estimables.
Les faux préjugés rendent les bons avis inutiles.
Les erreurs et les préjugés ont constamment perverti la morale et corrompu les lois.
Les préjugés qui entachent l'esprit de l'enfance ne s'ôtent presque jamais.
Il en est des préjugés reçus comme de la plupart des grands qu'il faut respecter sans s'y attacher.
La solitude dégage des préjugés du monde, et le monde des préjugés de la solitude.
Le premier de nos préjugés renferme tous les autres.
La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule.
L'ignorance la plus profonde est moins dangereuse que de faux préjugés.
Les gens à préjugés ne le contestent jamais plus que lorsqu'il est prouvé.
Les savants font la guerre aux préjugés populaires, sans s'apercevoir qu'ils sont eux-mêmes tout pleins de préjugés pour le moins aussi nombreux, quoique différents, et bien plus dangereux pour la société. Les préjugés du peuple, poussés dans les terres incultes de l'ignorance, sont de mauvaises herbes ordinaires qui tomberont, un jour ou l'autre, sous le sarcloir de la science. Les préjugés des savants, vérités d'apparence enracinées dans l'amour-propre, l'orgueil et l'intérêt personnel, sont un chiendent presque inextirpable.
Habitué à la vie sans bornes de la pensée, je déteste me heurter aux bornes étroites qu'imposent les préjugés, les volontés, les exigences d'autrui.
Ce qui m'est antipathique, c'est la vie vulgaire tissue de préjugés, de passions, d'intérêts à la fois égoïstes et ardents, étroits et résolus. Ce qui m'est insupportable, c'est d'agir pour mon compte et pour moi-même.
Entraîné sans cesse par le tourbillon des préjugés, des goûts, des opinions, de toutes les vaines disputes de la société, je cherche à retrouver le guide naturel de mes sentiments.
Crains les préjugés, mais crains plus encore celui qui affecte de n'avoir aucun préjugé.
La connaissance de l'homme dégage des préjugés.
Rien ne caractérise mieux l'énergie d'une âme forte, que le pouvoir de résister avec constance à la contagion de l'exemple, aux clameurs du ridicule, et à l'empire des préjugés.
L'homme met des préjugés jusque dans ses moyens de les détruire.
Le savoir a ses préjugés comme l'ignorance : le sot croit trop, et le savant trop peu.
Les plus grandes vérités ne sont que des préjugés pour le vulgaire.
Avec aussi peu de raison qu'en ont les hommes, il leur faut autant de préjugés qu'ils sont accoutumés d'en avoir. Les préjugés sont le supplément de la raison. Tout ce qui manque d'un côté, on le retrouve de l'autre.
On doit conserver les préjugés de la coutume pour agir comme un autre homme, mais on doit se défaire des préjugés de l'esprit pour agir en homme sage.
Les préjugés d'opinions sont plus contagieux que ceux d'intérêts.
Les gens, pour la plupart, sont des têtes dures. On doit s'estimer heureux d'y pouvoir enfoncer une idée, une seule idée. Et cette idée, encore, il faut la choisir très simple. Il faut de plus qu'elle flatte les préjugés de ceux auxquels on la destine.
Je suis un solitaire, qui, vivant peu avec les hommes, à moins d'occasions de s'imboire de leurs préjugés, et plus de temps pour réfléchir sur ce qui le frappe quand il commerce avec eux.
II faut persuader par la force de l'exemple ceux dont on ne peut détruire les préjugés.
II est aussi difficile de renoncer à ses préjugés qu'à ses goûts.
Les préjugés sont comme une seconde ignorance entée sur notre ignorance naturelle.
Les préjugés reçus sont comme des amis qu'il nous faut aimer avec leurs défauts.
Le pyrrhonisme suppose quelque fois plus de préjugés qu'un penchant naturel à la crédulité.
On n'est jamais bien désabusé des préjugés, et des premières impressions de la jeunesse.
Il y a peu de gens assez exempts de préjugés pour discerner les vrais biens des maux réels.
Dans ce monde tout est préjugés, jusqu'à l'habitude de regarder comme tels ce qui n'en est pas.
Ce qu'on appelle préjugés n'est pas sans utilité, ils ont au moins l'avantage d'être des sentiments.
S'il y a de l'esprit à se mettre au-dessus de quelques préjugés, il y a de l'impudence, et peut-être de l'hypocrisie à les braver tous.
Moins un esprit a de questions ouvertes, plus il a de préjugés et plus il est intraitable.
Les préjugés de famille, je m'en moque ; les convenances sociales, je les foule aux pieds.
L'homme meurt attaché à ses vieux préjugés quelque absurdes qu'ils soient.
Il ne faut jamais avoir de préjugés, ni juger les gens sans les connaître.
On va quelquefois plus aisément contre ses intérêts que contre ses préjugés.
Il est des préjugés qu'on ne doit point trahir.
Il est des préjugés qui deviennent principes pour la plupart des gens.
Les préjugés occupent une partie de l'esprit et en infectent tout le reste.
Tous les préjugés ont un fondement.
Les préjugés sont les rois du vulgaire.
Il n'y a pas de préjugés anodins.