La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent.
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Les fables, pensées et poésies (1865)
La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent.
Quand j'admire un livre, c'est que j'y ai trouvé quelques phrases à mâchonner.
Il n'y a de livres malsains que les livres mal faits.
Le meilleur compagnon contre l'ennui est un bon livre.
Pour faire un bon livre, il faut un temps prodigieux et la patience d'un saint : pour dire d'excellentes choses dans un plat livre, il ne faut que laisser courir son imagination.
On ferait souvent un bon livre de ce qu'on n'a pas dit, et tel édifice ne vaut que par ses réparations.
Il n'y a plus besoin de bûchers pour les mauvais livres, les flammes de la cheminée suffisent.
Il y a des personnes qui aiment les livres comme des meubles, plus pour parer et embellir leur maison que pour orner et enrichir leur esprit.
Les livres, comme étant les mémoires les plus complets de l'esprit humain, doivent toujours faire partie de nos éléments d'éducation. Les meilleures têtes qui aient existé dans tous les temps, Périclès, Platon, Jules César, Shakespeare, Goethe, Milton, étaient, des hommes nourris de lectures, d'une instruction universelle, et trop sages pour dédaigner les belles-lettres.
Tout livre est l'art d'un homme, mais la nature est l'art de Dieu.
Il faut que les phrases s'agitent dans un livre comme les feuilles dans une forêt, toutes dissemblables en leur ressemblance.
Écrire un livre, c'est recueillir les fruits butinés au cours d'une vie.
Un livre curieux serait celui dans lequel on ne trouverait pas de mensonge.
La multitude de livres dans une bibliothèque indique souvent l'ignorance du possesseur.
Les livres sont à l'âme ce que la nourriture est au corps.
Un livre est une lettre écrite à tous les amis inconnus qu'on a dans le monde.
Il est des bibliothèques qui vivent le même sort que la bosse d'un bossu ! Elle est à lui, il s'en fait honneur, et jamais il ne la regarde.
Il en est des livres comme des nez : la plupart sont ou trop longs ou trop courts.
Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu.
Il y a toujours une poignée de désœuvrés, de végétariens, de critiques novices, d'étudiants masochistes ou encore de curieux qui vont jusqu'à lire les livres qu'ils achètent !
Quand on aime les livres pour eux-mêmes, on les choisit soi-même, et on les acquiert peu à peu.
La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour faire croire qu'ils sont longs.
Un livre a ceci de particulier qu'il peut être interprété comme on veut.
Mon rêve était de vieillir avec mes livres parmi mes roses.
On n'est heureux par les livres que si l'on aime à les caresser.
Un bon livre n'est pas celui qui persuade tout le monde, autrement il n'y aurait point de bon livre ; c'est celui qui satisfait complétement une certaine classe de lecteurs à qui l'ouvrage s'adresse particulièrement, et qui du reste ne laisse douter personne ni de la bonne foi parfaite de l'auteur, ni de l'infatigable travail qu'il s'est imposé pour se rendre maître de son sujet, et lui trouver même, s'il était possible, quelques faces nouvelles.
Un livre est comme un miroir ; si un singe s'y mire, d'évidence il n'y verra point un apôtre. Nous n'avons nulle parole pour parler de sagesse à l'abruti. Il est déjà sage celui qui comprend le sage.
Le monde est un beau livre, mais il sert peu à qui ne le sait lire.
Il y a des livres qui ferment un monde : ils sont un point final ; on les laisse ou on s'en va.
On pardonne la médiocrité aux livres utiles. Inutiles, ils nous doivent d'être admirables.
Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères.
Il est bon, il est même indispensable, dans l'éducation des enfants de ne pas négliger les écrits des anciens, et de faire un choix de bons livres.
Ne vous pressez jamais de publier votre ouvrage : chaque jour amène perfection.
Le monde est un livre dont les caractères sont illisibles pour bien des gens.
Il y a deux sortes d'ambitieux : les dévorants et les rongeurs, les premiers happent le morceau, les autres le grignotent à petits coups de dents.