Les paresseux ressemblent à ces mauvaises plantes qui prennent la nourriture des autres et ne produisent jamais rien.
Les méthodes faciles font les cerveaux paresseux, les cerveaux paresseux font les sots.
Le diable, dit une vieille fable, est obligé de varier ses amorces pour tenter les vicieux, mais pour les paresseux, rien de tel n'est utile. Ils avalent les appâts les plus grossiers et Satan est sûr de ramener à chaque coup une proie.
La nécessité, le destin, est le langage ordinaire des paresseux qui ont égaré leur volonté et qui ne veulent pas faire deux pas pour la retrouver.
Une vie paresseuse et inerte alourdit et vieillit les êtres.
Chaque jour, le paresseux fait perdre des heures précieuses et irremplaçables à la nation.
On est aussi paresseux à s'assurer du bien qu'à le faire.
L'ennui n'a pas de figure, c'est le vide. Le paresseux contemple le néant, comme le croyant contemple Dieu. Le paresseux arrive à caresser l'ennui, à serrer contre soi ce corps fluide ; il lui trouve une saveur et cette saveur l'enivre, elle surpasse toutes les saveurs qu'offre le monde. Ceux qui détestent s'ennuyer ne seront jamais des paresseux.
Le monde préfère les paresseux à qui il pardonne tout même le succès, car il sait que ces succès-là sont des coups de chance et ne signifient rien.
Que votre vie ne soit pas une occupation fainéante, les paresseux ne vivent qu'à-demi.
Les mains ont été données au paresseux pour rester dans ses poches.
On rencontre des paresseux qui ne s'ennuient pas.
Certains paresseux qui ont égaré leur volonté ne feraient pas deux pas pour la retrouver.
Je suis prompt à me fâcher, paresseux à faire mon devoir, mais chaque jour je me corrige.
Le monde est la proie des parasites, des paresseux, des fainéants et des flemmards.
Le paresseux aime l'ouvrage tout fait, voilà tout.
Le paresseux aime mieux à s'ennuyer que de travailler à s'instruire.
Qui ne pense pas par lui-même est un paresseux qui tue le temps.
Le monde n'est pas fait de bouillie et de marmelade, vivez donc pas en fainéants : il y a de durs morceaux à mâcher ; il faut que l'on étouffe ou qu'on les digère.
Il ne faut pas un grand génie pour devenir paresseux.
Les paresseux ne sont pas haineux, la paresse leur suffit.
On rencontre en ce monde des paresseux qui ne s'ennuient pas.
Le jour où les paresseux travailleront, c'est demain... toujours demain.
Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions, ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.
Il n'y a de vraiment condamnables en ce monde que les paresseux qui s'ennuient !
Un paresseux qui a beaucoup d'amour-propre en devient encore plus paresseux.
La fainéantise est un crime social, un vol, puisque celui qui ne travaille pas profite des efforts communs sans rien rendre en échange.
Je reste paresseusement au lit des jours entiers. Je dîne en ville, j'ouvre la bouche pour bâiller, comme un cabillaud. Je ne prends pas la peine de terminer mes phrases, et mes actions, le plus souvent si incertaines, acquièrent une précision toute mécanique.
L'homme est essentiellement paresseux, il voudrait avoir de la fortune sans travail ; du pouvoir sans peine ; et de la réputation sans étude et sans efforts.
Quand je me lève le matin, je retourne tout de suite au lit : Je suis le plus à mon aise, le soir, quand j'éteins la lumière et tire l'édredon sur ma tête.
Si la jeunesse est niaise, c'est faute d'avoir été paresseuse. Ce qui infirme nos systèmes d'éducation, c'est qu'ils s'adressent aux médiocres, à cause du nombre. Pour un esprit en marche, la paresse n'existe pas. Je n'ai jamais plus appris que dans ces longues journées qui, pour un témoin, eussent semblé vides, et où j'observais mon cœur novice comme un parvenu observe ses gestes à table.
Un paresseux doit travailler beaucoup pour, à ses instants libres, jouir de sa paresse.
Rien n'absorbe plus que l'amour : on n'est pas paresseux, parce que, étant amoureux, on paresse.
Le paresseux rêve que tout lui devienne cher sans qu'il lui en coûte rien.
L'homme paresseux est à charge à lui-même, ses heures lui pèsent sur la tête.
La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.
De bonnes mères nourrissent grand nombre de fainéants.
Paresseux signifie presque toujours vicieux.
L'activité produit l'ouvrage, et le paresseux est toujours en lutte avec la misère.
Tout paresseux, à charge pour la société, l'est, le sera toujours, et l'a toujours été.
Le paresseux est indécrottable, il ne changera jamais.
Au paresseux donnez un œuf, il vous dira de l'écaler.
Pour le paresseux, le champignon ne mérite pas qu'on s'incline pour le cueillir.
Qui est naturellement paresseux se met avec ardeur à ne rien faire.
Le paresseux fait semblant de faire tout ce qu'il fait.
On est rarement paresseux par nature, mais par erreur de calcul face au travail.
Le paresseux a toujours la même allure qui nous oblige à penser que le moindre geste lui coûte.
Les citations rendent le talent paresseux.
Tout homme qui est paresseux à écrire a besoin d'une grande mémoire pour y suppléer.
Dans la société, il n'y a pas de place pour les paresseux.
Les vacances sont faites pour les gens actifs ; les paresseux sont les premiers à s'en servir.
Une horloge devant un rêveur : une tâche devant un paresseux.
Le paresseux se couche sur le présent comme l'angora devant l'âtre.
Ne défie pas le brave, ne retarde jamais le paresseux.
L'être humain est le cousin génétique du singe et le cousin sympathique du paresseux.
Le paresseux attend toujours que le plaisir lui vienne comme par magie.
Les gros travailleurs éprouvent une secrète admiration et une sourde envie à l'égard des paresseux.
L'homme avide et paresseux consomme sans se donner la peine de produire.
Les plus paresseux sont les plus extravagants dans leurs demandes.
Le paresseux se leva pour allumer du feu, et il brûla la maison.
Au paresseux, le poil lui pousse dans la paume de la main.
Le paresseux s'endort dans les bras de la faim.
L'âme des paresseux ressemble à une terre qu'on ne cultive pas, elle ne produit que des ronces et des chardons.
Tout l'avantage que l'État tire d'un paresseux, c'est qu'il contribue autant à la consommation des denrées que l'homme actif et laborieux, et qu'il fait nombre parmi les contribuables.
Une nation où les femmes donnent le ton est une nation paresseuse.
Il y a une grande différence entre celui qui a travaillé à acquérir des connaissances et a su en profiter, et le paresseux qui est indifférent sur ces avantages et reste enseveli dans l'oubli de lui-même ! le premier ressemble à ces terres cultivées qui font l'ornement de la nature et la richesse de ses habitants, tandis que l'autre peut être comparé à ces pays sauvages que personne n'approche, et qui ne présentent que des ronces et des épines.
Un paresseux est comme un chien qui n'aboie que quand il a faim.
Le paresseux veut et ne veut pas, mais l'âme de ceux qui travaillent s'engraissera.
Le paresseux, après tant de jours inutiles, trouve la vie courte.
On doit prendre garde, dans la distribution des emplois, de ne pas humilier celui qui n'en demande aucun. Il y a tant de paresseux en ce pays, qu'il serait dommage de les froisser !
L'homme est naturellement paresseux ; il ne vit que pour dormir et végéter.
Les sots paresseux ressemblent à des valets dans une antichambre, ils y deviennent menteurs, médisants, curieux et insolents.
L'homme studieux se plaît à recevoir des avis ; les fainéants ont peine à souffrir un censeur.
Il n'est jamais tard à l'horloge du paresseux?