Trois beaux ornements de la jeunesse : Tête qui sait réfléchir, langue qui sait se contenir, visage qui sait rougir.
S'il est vrai que la jeunesse soit un défaut, on s'en corrige bien vite.
La jeunesse est une magicienne qui, par un sourire, change l'indigence en trésor, qui vous amène pour maîtresse sa sœur cadette l'espérance ; celle-ci, aussi trompeuse que son aînée, mais revenant encore quand l'autre a fui pour toujours.
La jeunesse attire les démagogues comme le miel attire les mouches.
La jeunesse laisse fuir ses jours sans y penser, semblable à l'insensé qui porte de l'eau dans un crible.
Les croulants prématurément fossilisés ne se rendent pas compte que c'est en mettant la jeunesse en boîte qu'ils donnent à celle-ci le maximum de chances de se garder en conserve.
Sur les bancs de la faculté, il faut bien que jeunesse se tasse.
La première jeunesse est capable de sentiments sans nom qui tiennent de la piété par la tendresse et de l'adoration par le respect.
La jeunesse exige beaucoup de la vie, parce qu'elle sent pouvoir lui rendre tout ce qu'elle lui demande.
Le printemps de la vie prépare son hiver.
La jeunesse doit être modeste, écouter beaucoup et parler peu.
Le plus grand défaut de la jeunesse est de ne pouvoir se modérer.
L'amour est un dieu auquel on ne résiste pas, et son autel est le cœur de la jeunesse.
La jeunesse sans l'amour n'est pas la jeunesse ; l'amour sans la jeunesse n'est pas l'amour.
Il faut que la jeunesse se passe, et que le cœur ait son histoire.
Un amour sérieux et profond redonne une sorte de jeunesse, l'amitié ne suffit pas à ce prodige.
Quand on a perdu la jeunesse, c'est une folie de croire qu'on en puisse retenir les agréments.
La beauté de la jeunesse, c'est un cœur qui sait fléchir, une langue qui sait se taire, et un front qui sait rougir.
La jeunesse aime la lumière, moins pour en être éclairée que pour y briller. Les yeux de l'enfant sont plutôt un ornement qu'un organe, ils ressemblent à ceux que le papillon porte sur ses ailes et le paon sur sa queue.
Les songes nous ramènent toujours vers le temps de la jeunesse, et cela fort naturellement, parce que l'ange de la jeunesse imprime sa trace la plus profonde sur le rocher du souvenir, et parce qu'en général un passé éloigné se grave plus fréquemment et plus avant dans l'esprit qu'un avenir éloigné.
Le cœur et la jeunesse s'en vont trop souvent de compagnie.
L'amour peut perdre sa jeunesse et garder encore un charme indéfinissable.
La jeunesse est absolue parce qu'elle n'a que des impressions ; elle est sévère parce qu'elle ignore les hommes et les choses ; elle est légère parce qu'elle n'a pas souffert ; elle est sans mesure parce qu'elle n'a rien fait, et sans frein parce qu'elle se croit capable de tout faire.
Quel âge heureux que celui de la jeunesse où jouissant de toute la plénitude de notre être, l'horizon de la vie nous paraît immense, celui de nos connaissances sans bornes, où toutes nos passions, toutes nos idées, tous nos goûts, tous nos sentiments semblent animés de cette première sève qui répand au printemps sur la nature entière une fraîcheur si vive, et si brillante !
Si la jeunesse est souvent plus heureuse que sage, la vieillesse est toujours plus sage qu'heureuse.
Si la vieillesse a pour elle l'expérience, la jeunesse a mieux encore, elle a l'espérance.
La jeunesse, printemps de la vie, aurore de la raison, est exposée à la fièvre des sens, et au délire de l'imagination.
La jeunesse est la fleur de toute une nation, c'est dans la fleur qu'il faut préparer les fruits.
Le remède de la jeunesse est de se craindre soi-même et de croire les gens sages.
La jeunesse est un bouillon de sang plus dangereux qu'une fièvre ardente.
La santé est la fille de la jeunesse.
L'homme ne possède la jeunesse qu'un temps, et le reste du temps la rappelle.
La grande absurdité est de confondre l'amour avec la jeunesse : la jeunesse est ivre d'elle-même.
La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre.
La jeunesse, c'est l'âge où l'on a le plus de grandeur et de noblesse, l'âge des croyances et de la foi, qui seules engendrent les grandes choses.
Pleurer notre jeunesse, c'est le plus souvent regretter une belle femme qui nous a trompés.
Dans la jeunesse on est comme l'enfant qui, lorsqu'un breuvage amer lui est présenté, s'en épouvante et le rejette sans rien entendre, dès la première goutte. On détourne la tête, on repousse le calice ; ce qu'on sent d'absinthe le rend insupportable. On a si peu dépensé de la vie qu'on n'y met pas de prix ; on la prend en dégoût tout entière pour un mécompte.
Le plus grand défaut de la jeunesse n'est pas de manquer d'expérience, c'est d'ignorer qu'elle en manque, et de croire qu'elle pensera toujours comme elle pense, et qu'elle fera toujours ce qu'elle souhaite faire.
Prends garde de laisser passer la jeunesse sans lui avoir donné ce qu'elle réclame ; c'est la jeunesse qui sème pour la vie la moisson du cœur sans laquelle on n'a pas vraiment vécu.
La jeunesse, c'est l'âge où tout est luisant, où tout scintille et flambe !
Il faut que jeunesse s'amuse.
Ô jeunesse ! Rien ne te vaut !
La jeunesse n'est pas une question d'âge, c'est une réponse de l'esprit.
Pour retrouver sa jeunesse, il suffit de répéter les folies qu'on a commises.
La jeunesse n'est belle que sans bijou ni parure.
La jeunesse ! un capital difficile à bien placer.
La jeunesse est dans tout, elle est partout si on s'efforce de la voir.
La jeunesse est le levain de l'humanité, elle a besoin de dormir dans le calme, loin des insupportables gémissements des grabataires arthritiques égocentriques qui profitent de leur oisiveté pour agoniser tambour battant, même la nuit, alors que, nous le savons tous, il est strictement interdit de mourir bruyamment après vingt-deux heures !
Dans un monde qui ne respecte que la jeunesse, les êtres sont peu à peu dévorés.
La trop sémillante jeunesse croît toujours voir l'austérité dans les conseils de la sagesse.
La jeunesse est courte, c'est la vie qui est longue.
Jeunesse angélique fait vieil âge satirique.
La jeunesse supplée à la fortune.
La jeunesse est souvent la saison des douleurs.
La jeunesse est le temps qu'on a devant soi.
La jeunesse a ses peines, et elles sont d'autant plus amères, qu'alors on se croit en droit de demander beaucoup à la vie ; qu'on prend ses désirs pour des promesses, ses espérances pour des valeurs qui doivent êtres remboursées un jour ; mais la jeunesse a tant de force et de vie, que ses peines ont du charme et de la poésie, que vivre et sentir est pour elle une jouissance.
La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où l'homme vit le plus à la fois.
Qui perd la jeunesse les peines doublent, et les plaisirs diminuent.
Il est des femmes qui ne comprennent leur sexe qu'au moment où la jeunesse meurt.
La jeunesse a l'assurance de celui qui paie argent comptant.
La jeunesse est anarchiste ; elle s'insurge contre ce qui est.
Un jour vient le temps où la jeunesse n'est plus un fait, mais une décision.
Profite de chaque moment, si tu ne veux pas avoir des regrets, et te dire que tu as perdu ta jeunesse.
Jeunesse est le temps des échecs.
La jeunesse a quelquefois un instinct plus sûr que l'expérience.
Si la jeunesse a des luttes à subir, elle a du moins l'espoir et la foi pour appui.
Ô ma jeunesse abandonnée comme une guirlande fanée voici que s'en vient la saison des regrets et de la raison.
On ne comprend guère le mot jeunesse avant trente ans.
La vie des bons est une jeunesse perpétuelle.
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.
Ô jeunesse ! entre ainsi dans la vie, légèrement et gaiement.
La trop grande jeunesse est un défaut dont on se corrige tous les jours.
Quand la jeunesse est morte, laissons-nous emporter par le vent qui l'emporte.
La jeunesse est capable de toutes les abnégations.
Il faut que jeunesse se passe... vive l'amour, et allez donc !
La jeunesse se plaît à changer de séjour.
La jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les dons de Dieu, il est sans repentance.
Jeunesse : Le temps des échecs.
Je regrette les temps de l'antique jeunesse.
La sagesse de la jeunesse, c'est de savoir jouir de ses appas.
Il y aura toujours des gens qui n'aiment pas la jeunesse.
Jeunesse et sagesse vont rarement de compagnie?