Instruite, la vertu calcule aussi bien que le vice.
Hélas ! je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
La vertu introduit l'homme dans la famille de Dieu.
Tel est l'effet assuré des sacrifices qu'on fait à la vertu ; s'ils coûtent souvent à faire, il est toujours doux de les avoir faits, et l'on n'a jamais vu personne se repentir d'une bonne action.
Pour enseigner la vertu, il n'y a qu'un moyen : c'est d'enseigner la piété.
La vertu, dans toute sa pureté, est simple, sublime, naturelle, sans vanité, sans ostentation, et trouve en elle seule sa gloire et sa récompense.
La vertu acquise a plus de mérite que la vertu naturelle, mais elle a moins de charme.
La vertu, c'est la santé de l'âme.
La vertu seule produit l'amour, parce que seul elle produit le dévouement.
Honore ta vertu en n'en parlant pas.
La plus grande vertu de l'homme est la curiosité.
On voit se soutenir la vertu persécutée et honorée, mais rarement la vertu persécutée et méprisée.
C'est la destinée de la vertu d'être livrée à la persécution des lâches et des méchants.
La vertu n'est point vertu qu'autant qu'on se fait de force pour la pratiquer.
La vertu n'a d'ennemis plus éclairés que ceux qui affectent le plus d'être ses avocats.
Il est bien moins rare de trouver des hommes sans vertu que des hommes sans défaut.
Il y a dans la vertu une noblesse, une élévation que les cœurs vils et rampants ne sauraient atteindre.
L'art et la vertu s'acquièrent par pièces et par morceaux.
Il n'est vertu que pauvreté ne gâte.
Chaque âge a sa vertu, chaque âge a sa mission.
La vertu n'est pas l'ennemie de nos joies puisqu'elle les rationne.
L'innocence est la page blanche ; la vertu est la page écrite.
La vertu attire le malheur comme le miel attire les mouches.
Les femmes devraient conserver leur vertu même dans les moments destinés à la perdre.
La suprême vertu, en même temps que la suprême sagesse, consiste à ne considérer les événements du dehors que dans leur rapport avec notre être intime, et à ne les estimer qu'en raison de leur influence sur notre progrès moral.
La vertu, ce travail des âmes, par qui du sort on est vainqueur, elle est l'héroïsme des femmes, c'est l'Esprit-Saint au fond du cœur.
Une vertu pratiquée sans effort est une qualité, non une vertu.
La vertu a souvent demandé son divorce avec la gloire, et n'a jamais pu l'obtenir.
La vertu fait la noblesse, et toute autre chose ne rend point vraiment noble.
Qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent.
La connaissance de la vertu nous donne celles de tous nos devoirs.
La rigide vertu ne s'effarouche pas d'un badinage innocent.
La patience est la vertu de ceux qui manquent ou de courage ou de force.
La vertu est le dévouement au devoir, et non à l'amitié, à l'amour, aux affections humaines.
Pour prêcher la vertu, pour la persuader, inspirez-la plutôt que de la commander.
La divine patience est une vertu commune au génie et aux saints.
Il n'est point d'armes plus puissantes que la vertu.
Il n'y a que la vertu seule dont personne ne peut mal user, parce qu'elle ne serait plus vertu, si l'on en faisait un mauvais usage.
La vertu est une belle chose, mais quand il s'agit de mariage, on l'achète bien souvent trop cher.
Ceux qui affligent certaines âmes sont les gardiens de leur vertu.
La vertu enregistre jusqu'à nos intentions ; la gloire ne couronne que le succès.
La vertu est le triomphe de la générosité sur l'intérêt.
Le nom de vertu dans la bouche de certaines personnes fait tressaillir, comme le grelot du serpent à sonnettes.
La vertu ne trouve plus personne qui ose se faire un honneur de se déclarer tout haut pour elle.
Quand la vertu sort d'une source obscure, son obscurité est illustrée par les actions et le mérite de l'homme. L'honneur sans la vertu, et qui n'est formé que de vains titres de grandeur et de noblesse, n'est qu'une enflure hydropique. Ce qui est bon par lui-même, est bon sans nom et sans titres, et ce qui est vil reste toujours vil, malgré les titres.
La vertu qu'accompagne la satisfaction d'avoir fait du bien est préférable aux richesses.
Le regard de la vertu est plus doux que celui de la volupté.
Souvent on n'irait pas si loin dans le chemin de la vertu, si on l'avait toujours suivi.
La vertu consiste à ménager d'heureuses rencontres entre son égoïsme et l'intérêt d'autrui.
Enthousiaste oisif de la vertu, vous bornerez-vous sans cesse à l'admirer, sans la pratiquer jamais.
Il n'est pas si facile qu'on pense de renoncer à la vertu ; elle tourmente longtemps ceux qui l'abandonnent, et ses charmes, qui font les délices des âmes pures, font le premier supplice du méchant qui les aime encore, et n'en saurait jouir.
La véritable vertu est renfermée dans des bornes très étroites, ses règles sont fixes et déterminées : à droite et à gauche de sa route se rencontre le vice.
Tout passe dans le monde, les plaisirs, les honneurs, les richesses ; et nous ne nous trouvons pas, à la fin de nos jours, plus heureux pour avoir goûté les uns et possédé les autres. La vertu ne s'écoule pas ainsi, comme les choses humaines ; elle ne laisse point de dégoût ni de satiété dans le cœur ; plus on en jouit, plus on l'aime : on ne peut jamais se repentir d'avoir souffert pour elle ; on a seulement le regret, quand on connaît ses charmes, de ne l'avoir pas toujours suivie.
La véritable vertu n'est point opposée à la véritable gloire qui est la récompense de toute bonne action : elle en suit l'éclat, parce qu'elle est humble, mais elle ne la méprise pas.
Donner des louanges à un homme qui les mérite, c'est payer son tribut à la vertu.
La vertu ne procure le bonheur qu'à ceux qui ont foi en leur vertu.
Toute vertu sans modestie est provocation, comme toute résistance sans conviction est grimace.
La vertu que nous connaissons le moins et que nous avons le plus de peine à pratiquer, c'est la tolérance.
La vertu surmonte tout quand elle est douce, simple, ingénue et modeste.
On ne peut voir la vertu sans l'aimer, et l'on ne peut l'aimer sans être heureux.
Il y a vertu à dompter ce qui fait pâlir le commun des hommes.
Il n'est chez les hommes aucun pouvoir plus grand que la vertu. Tôt ou tard la piété obtient un prix glorieux.
La vertu nous fait jouir, avant même d'obtenir les récompenses éternelles, du plaisir incomparable de la bonne conscience et de l'espoir du bonheur futur.
Qui périt pour la vertu ne meurt pas.
La vertu compatissante pour autrui et détachée de soi-même est le vrai lien de la société.
La vertu fait le salut des peuples.
La naissance ne fait qu'annoncer ou supposer le mérite, les honneurs n'en imposent qu'au vulgaire : le génie vaste, et de grands talents, n'excitent que l'admiration ; la vertu seule captive les cœurs.
La vertu, quand on l'aime, porte de nos bienfaits le salaire elle-même.
Ceux qui manquent de sensibilité ne manque pas de s'en faire une vertu : ils appellent cela du caractère.
La vertu cherche à se répandre, et ceux qui l'ont aiment à la donner.
La vertu est la santé de l'âme, elle fait trouver de la saveur aux moindres feuilles de la vie.
On croit à la vertu de certaines plantes, et l'on doute de celle des hommes.
La modestie est une vertu, la timidité est un défaut.
La vertu ne sait pas fléchir sous l'infortune.
On ressemble au soleil quand on possède une vertu qui ne se dément pas ; dans le cas contraire, on ressemble à la lune qui croît et qui décroît, et encore plus à des nuages qui obscurcissent le jour.
Vertu n'a pas en amour grande prouesse.
La vraie vertu n'a point de limites, elle va toujours outre.
La vertu est la fille du ciel, heureux celui qui la cultive dès son enfance.
La vertu sans douceur ni politesse est un appât sans hameçon.
Celui qui possède parfaitement une vertu les possède toutes.
La vertu n'est peut-être que la politesse de l'âme.
L'argent, l'argent, dit-on ; sans lui tout est stérile. La vertu, sans l'argent, n'est qu'un meuble inutile.
Il ne suffit pas que la vertu soit dans le cœur, il faut la rendre visible, il faut qu'elle répande sur toutes nos actions un coloris si lumineux, qu'elles ne soient point équivoques, car les hommes ne voient que notre extérieur, et c'est par nos actions qu'ils jugent de nos sentiments, c'est sur le rapport de leurs sens qu'ils nous pèsent et nous apprécient.
Il y a dans la véritable vertu une candeur et une ingénuité que rien ne peut contrefaire et à laquelle on ne se méprend point.
La vertu des femmes ressemble à un instrument à corde, on en jouit mieux dans la chambre. La vertu des hommes est un instrument à vent qui produit plus d'effet en plein air.
La vertu triomphe de la générosité sur l'intérêt.
La vertu qui se noie se raccroche parfois aux branches, et une fois sauvée, elle se tient sur ses gardes.
La vertu est le plus grand et le plus nécessaire de tous les biens.
La vertu rehausse l'état de l'homme, et le vice le dégrade.
La vertu est le milieu entre deux extrêmes dont l'un pèche par excès, et l'autre par défaut.
La vertu a ses délices au milieu des souffrances?